Sacrifice

La petite communauté humaine venue s'implanter sur les contreforts de la chaîne Apennine s'aggrandissait, ses frères avaient engendré de nombreux enfants, lesquels partaient, comme Lars jadis, faire paître les troupeaux. La fortune du clan Porenna s'aggrandissait cette année encore. Mais pour que les mânes des ancêtres intercèdent en faveur des vivants auprès des divinités chtonienne, il fallait un sacrifice, il fallait du sang. Les morts (revoir passage dans l'Odyssée ou Ulysse pour payer son passage offre de sa vitae aux vaincus de Troie, aux morts.) ne goûtait en effet que ce divin nectar, véritable ambroisie pour eux. Tout les ans, afin que les récoltes soient toujours plus verdoyantes et les enfants beaux et forts, les habitants de Volterra et des vallées alentour offrait un jeune garçon en sacrifice. Il se rendait sur les tumulus, la ville des morts, et attachait le jeune éphèbe à un poteau de bois solidement amarré au sol, ce dernier étant ficelé aux bras par des chaînes de bronze. Le jeune garçon, jamais n'était retrouvé, les chaînes gisait, dénudé de leur occupant et ceux tout les ans, jamais l'offrande aux dieux de la mort et de la vie n'était retrouvé. Un mystère qui pour Lars et son nouvel univers n'en n'était plus tout à fait un. Cette année comme les autres on procédé par tirage au sort sur qui serait l'élu qui partirait rendre ses dévotions aux dieux sous les tumulus... et le sort en échut à Turama, l'un de ses neveux, sont préférrés. Lars savait que son sire attendait ce festin de sang avec impatience tout les ans, mais là il s'agissait d'un membre de sa famille, du seul fils que son cadet possédait. Les remords remontés à la surface, le meurtre initial, le crime rituel commis à l'encontre de so nfrère refaisait surface. Son cadet était aussi son jumeaux, il était donc en quelque sorte le père par adoption de ce jeune homme.

Il quitta le repère et la protection des murailles de Volterra pour se rendre aux Tumulus, à la cité des morts pour décider Lavia de sursoir à l'exécution de son ô combien funeste projet. la veille du jour fatidique, il alla à la tombe ou il vit pour la première fois sa mère, elle était là se prélassant sur un divant de pierre, entourré de ses mignons : deux autres vampires. Il se réjouissait avec un jeune enfant, le tourmentant par des jeux cruels. Le petit, âgé de sept ans, pleurait, ce qui ne faisait qu'aiguiser l'exitation et les rires des prédateurs. A la vue de Lars en arme, les rires se turent dans la gorge des vampires. Lavia le regarda durement et le fustigea

"Que viens tu faire céans, en arme, tu n'as, il me semble pas été invité, part, et laisse nous célébré les antiques usages de ta cité."

Le gloussement hystérique des deux autres vampires ne fit qu'accroître l'amertume de Lars. Il repartit, revint en sa cité, rassembla ses frères, les arma de torches et de fer, et leur indiqua le chemin à prendre, vers les Tumulus. La petite troupe comportait six hommes, ces derniers approchèrent discrètement de l'antre de Lavia, allumant le feu rédempteur, les parents de Lars descendirent dans le sombre tumulus, jetant devant eux des faisceaux de bois enflammé. Les cris de terreur résonnèrent à l'intérieur. Lars prit place sur le dôme du tumulus, l'un des trois vampires essaya de prendre la fuite par le conduit, placé idéalement, l'étrusque plongea son arme dans le coeur de la créature. cette dernière s'affaissa sur son arme. Avec stupeur, le proto villanovien découvrit son sire. Il la décrocha de son arme torpide et la rejetta en arrière vers sa purification. Le travail finit, Lars descendit du tumulus et y retrouva ses frères et cousins. Tous se congratulèrent chaleureusement, avec force et clameur. Le jour approchait, et ils repartirent, conscient du sacrilège commis ce soir, les dieux des tumulus étaient morts. Lars leur fit la proposition suivante, il prendrait leur place le temps qu'il faudra pour expier la faute... Et éviter le courroux des gens de Volterra. Le lendemain, le jeune Turama fut présenté au sacrifice, et laissait à la tombée de la nuit en pâture aux sombres divinités de la mort et de la renaissance pour que se perpétue le cycle. Le jeune homme ne fut jamais retrouvé, la chaîne resta vide d'attachen, et les années à venir, Lars prendrait part au sacrifice à sa manière, avant de mourrir accidentellement lors d'une chasse et d'être transporté en terre. Mais cela est une autre histoire.

Les guetteurs avaient apperçus au loin des colonnes de soldats ennemis, ces derniers, venaient du nord, voie de prénétration naturelle de toute invasion. Il avaient de drôle de moeurs et portaient des cuirasses en bronze et des armes faites d'un minerai très résistant. Déjà Viterbe avait sucombée à leurs assauts. Les nouveaux venus au lieu de prendre la population et de la réduire en esclavage s'était implanté et avait constitué une nouvelle classe dirigeante. Leurs armées semblaient s'implanter durablement dans la région, la rumeur disait qu'il venait de Troade, et qu'i lse faisait appelé Tyrrhéniens, tyrrhenos. Lars devait réagir et vite, avant que Volterra ne tombe elle aussi sous leurs emprises.

Les guerriers rassemblés, les armes fourbis, il était temps de recevoir ces Tyrrhéniens invincibles. Trois nuits après, ils campaient sous les remparts de Volterra, et donnait l'assaut la nuit suivante. LEs coups furent échangé, nombreux mortels, le sang fut répandu, leur chef, un grand homme, portant des cheveux de paille, des cheveux doré, donna l'ultime assaut. Les défenseurs sur les remparts ayant été renversés, capturés ou tués. Les derniers citoyens de Volterra avait formé une dernière ligne de défense sous le portique archaïque du temple. Les Tyrrhéniens déjà se rassemblait pour donner l'assaut à notre ultime bastion. Stoïquement nous nous appretions à recevoir la charge de ces ennemis implaccables. Quand leur chef sorti des rangs, et jeta un défis au roi de Volterra en des termes abscons. Les miens s'écartèrent me laissant le passage. Je prie mes armes et me portais à sa rencontre. Il faisait bien deux tête de plus que moi, c'était un géant. Nous nous scrutâmes un moment, silencieusement, nous tournant autourn, cherchant la faille dans nos défenses respectives. Ces gestes étaient précis, et aucun d'eux ne semblait inutile. Cetter économie de moyen au service de la guerre m'impressionna. Puis il s'arrêta, se frappa la main sur le torse, derrrière son bouclier, et de sa voix étrange et chantante m'annonça qu'il aurait l'honneur de me tuer, du moins c'est ce que j'en déduis, il finit en me disant son nom

ENEE

Je rétorquais dans ma langue, que j'aurais aussi plaisir à la voir mourrir sous ma lance, et je finissais en lui indiquant comme il le fit pour moi, mon nom

LARS

Tout était dis, les armes allait parler, le duel était accepté, il permettrait aux deux communautés de survivre, et d'éviter que le sang soit inutilement versé.
Il s'élança sur moi, sûr de son allonge, sa lance à bout en fer se plantant dans mon grand bouclier en 8, ferré je pensais avoir désormais un avantage sur lui. C'est alors qu'il saisit sa lance à deux mains, et me projetta avec une force colossale contre le sol. Mon grand bouclier fut ma pire erreur. Empêtré, il était sur moi, son épée de fer traversant ma poitrine et creuvant mes poumons mort. J'aurais été vivant, je serais mort. Etant vampire j'étais très gravement blessé, mes plaies se refermées lentement, j'avais perdu le combat. Les miens regardait mon corps consternés. Déjà, il me paraît pour mon dernier voyage. Le chef vainqueur ne fit rien pour l'empêcher. Il me fixa, son visage inexpressif secouant le tête, en signe d'assentiment sur mon passage.
Je rejoignis la dernière demeure de mon père, une lourde porte en scellait l'entrée. Le chef des Tyrrhéniens avait accompagné ma dépouille et mis trois soldats tombés lors de l'assaut de la ville dans mon mausolé.

Là, seul dans l'obscurité, j'attendis que mes plaies se referment, que l'énergie circule à nouveau dans mes membres contusionnés. Après un long moment, je me soulevais de ma couche de pierre, et me dirigeais à tâton vers les trois soldats. Deux d'entre eux respiré encore, faiblement, mon corps était épuisé, et mon âme au supplice. Je devais me nourrir pour survivre, mais l'homme devant moi, était mon propre frère, le dernier que ma fratrie. Je renonçais, une boule sourdait dans ma gorge. Je regagnais péniblement, le lit de granit qui m'attendais, insolent, à l'autre bout de la salle. Une torpeur languide envahissait désormais mes membres, sans doute l'astre solaire avez parcourru son cycle. Apollon avait ramené la lumière de la raison aux hommes et chassé les terreurs nocturnes et les monstres, dont j'étais.

Le cruel dilemne revenait avec ma conscience et mon réveil, j'espérais que mon frère avait succombé à ses blessures. Il n'en n'étais rien, les deux autres soldats étaient partis aux champs Elysées. Andinuous gémissait comme une bête mourante, ses pleurs, sa douleur ne faisait que renforcer ma détresse, mon envie de lui, de son sang. J'en témoigne aujourd'hui, le Tartare serait une épreuve plus douce que celle là, condamnait à écouter sans pouvoir réconforter. Cette longue attente me faisait peu à peu perdre pied avec la réalité, déjà un voile opaque, obscur envahissait ma raison, ma vision. Je ne rêvais pas, je quittais ce monde de chair pour un autre fais de néant. La lumière de séléné pénétra dans mon antre mortuaire, deux hommes y pénétrèrent, armé de torches, il était accompagné par le Tyrrhénien qui m'avait vaincu. Ce dernier osculta les corps, les paupières mis closes, j'observais la scène, sans pouvoir dire mot, ne sachant si c'était une vision induite par ma propre faiblesse, ou un désir inconscient. Le troyen arriva à ma portée, me jaugea. Il prononça des sons derrière lesquels aucun concepts, aucunes idées ne perçaient. Il récidiva, sans plus de résultat. Pourtant au seuil de ma non-mort, je les percevais. C'est un villanovien, sans doute u nmarchand ayant l'habitude de commercer avec eux qui se chargea de la traduction.

- Toi, fils de Porenna, lève toi, car je te sais vif, tes plaies sont fermées, pourquoi donc dédaignes tu l'offrande de ton Suzerain. Je t'ai épargné il y a 4 nuits de cela, et tu préfèrres le pays des ombres à celui des vivants. J'ai besoin de toi pour comprendre cette terre, ne me fais pas défaut, tu seras récompensés.

Ces mots prononcés par une autre gorge, me redonnèrent foi, et force, je oscillait lentement du chef, donnat mon accord par un bref

-Je le veux

Ainsi fut scellé dans le sang, le pacte des Etrusques, ces envahisseurs venus de l'autres côté de la mer, ces troyens nouvellement arrivés pour garantir leus pouvoirs s'associèrent aux caïnites qui acceptèrent leurs dominations sur l'Etrururie, le nouveau nom de mon pays.

Le nouveau Prince et son peuple était gens instruits, gens de commerce et artisans. Ils apportèrent beaucoup à ma cité, avant palissades de bois et maisons de torchis se rendaient mutuellement leurs misères, aujourd'hui voies pavées et remparts de pierre faisaient place nette et donnaient fière allure à notre cité. Enée avait choisit le palais de mes Aieux pour gouverner son peuple. J'appartenais à sa cour, assez nombreuses, i lest vrai, peuplé de musiciens, d'artisans, et de belles femmes à la poitrine nue. Ma peau de bête tanné fut vite remplacé par le lin le plus fins et le plus colorée, mes yeux éblouies devaient constater l'inéluctable évidence : Enée plus que mon Rival d'autrefois était devenu mon Prince, mon Ami. Son gouvernement sage et raisonné apportait les bienfaits de la civilisation aux pauvres paysans-bergers que nous étions. Avec lui, il emmenait aussi quelques uns de ses enfants, de ses vassaux et parmis eux : Cassandre, la prophétesse, Cassandre à la blanche poitrine, Cassandre aux yeux dorés et à la nuque altière.

Je ne peux pas dire au sujet de notre premier contact que l'estime fut réciproque, elle porta sur moi le regard d'un vainqueur sur un vaincu, c'est à dire aucun. Le premier mot qu'elle proférra fut :

Apporte moi la coupe, me la désignant dédaigneusement.

Mes yeux pourtant la convoitait, la désirait comme la personne la plus estimable qu'il m'ait été donné de contempler, et de servir. Notre relation perdura ainsi 6 mois. Son atitude distante et hautaine ne me la rendait que plus désirable. Lui parler, peine perdu, la belle se récusait et me foudroyait du regard. Une situation qui amusait la cour, mais pas mon Prince. Ce dernier, sentait bien , qu'à trop jouer, la troyenne risquait de s'attirer l'animosité de ceux des Tumulus, dont j'étais en quelques sortes l'ambassadeurs. Ceux des tombes, les anciens dieux enfouis, qui n'avaient pas encore totalement accepter le changement de pouvoir. Enée comptait sur mon soutient pour éviter que les Anciens ne prennent les armes et ne rentrent en guerre contre le nouveau clan, les nouveaux arrivants.

Cassandre devint donc plus amène à mon égard, bie nque j'en compris la raison que plus tard, des années après. Pour l'heure tout heureux d'être enfin reconnu par la belle de mon coeur, j'entrevoiyais un futur glorieux ou elle et moi partegerions plus qu'une coupe de sang.

Assi sur son trône de pierre, l'air soucieux, il resta ainsi immobile, un long moment. Enfin le troyen se tourna vers moi, et m'adressa la parole :

-Fils de ce pays, mes ennemis d'hier sont tombés, une nouvelle race plus forte les a conquis, c'est pour moi un grand jour. Les fils de Troie vangé, le sang des Atrides et de leurs descendants répandus